Risque et prudence
Le risque c’est personnel et ça ne se partage pas. Alors capote !

Je suis conscient d’être souvent inconscient. Je vis dans un univers de guerriers imprudents et téméraires. J’ai plus de style quand je toise la vie. En état de souffrance intense, je suis moins doux sur le papier. Plus sombre est ma plume dans un dédale de risques émotionnel. Je me casse souvent les dents sur un texte au thème complexe et j’aime la critique même si elle me tue.
Souvent, je me nourris de dangers, je veux l’excellence même si cela met en péril ma santé physique et mentale.
La vie est une prise de risque en continu. Vivre, c’est accepter l’échec et la mort. Sans obstacle, la vie perd du caractère, du gout, de l’intérêt. Je souhaite une vie en montagne russe, car la ligne médiane, c’est l’ennui.
Sans ma mélancolie ou ma volonté de puissance, que vais-je devenir ? Je n’écris que sous la torture. Écrire, c’est toute ma vie, sans cet art je serais un malade mental inutile à jeter aux lions.
Le risque est mon seul allié, je ne vis que pour lui. La prudence, c’est chiant.
Les quatre fautes de votre dernier paragraphe sont remarquables, 4 si je compte la faute typographique, le manque d’espace entre le point et le M.
Et l’exergue est très bien vue, bravo!
Je vais mettre un petit grain de sel sur votre fond de mélancolie, gout s’écrit goüt, l’accent circonflexe fait toute la différence, non? Gou, c’est gouh, mais goût c’est tout de suite plus léger, je trouve.