[Psychiatrie poème] Le malade et sa maladie

Maladie en psychiatrie
Les prémices sont plaisantes, trop plaisantes, quand arrivent les extrêmes
Je me prends pour Dieu, un bâtiment de guerre de l’extrême
Je me prends pour rien, j’aime ma mélancolie à l’extrême
Puis vient la ligne médiane, l’ennui maximal
Enfin, l’usure de ces variations d’humeur et d’état mental
Suis-je conscient ? Non ! J’aime les Russes montagnes et cela est mal
Ma Femme me quitte, elle ne supporte plus ma maladie mentale
Mes proches s’éloignent de moi en prétextant que je ne suis pas normal
Mon psychiatre m’annonce sèchement que je suis un psychotique
Puis-je guérir ? Non ! Catin de maladie à qui je fais la nique
Alors je me fais du mal en haut et me termine en bas, ça pique
La nuit, mon amour, m’isole de l’autre, de l’enfer
Prends-moi la nuit, laisse-moi le jour, j’ai mieux à faire
Il y a des hauts, mais il y a débat sur les bas, alors que faire ?
Au paradis chimique, je m’apaise aux heures précises
Finalement, je tombe, ma dépression maniaque m’enlise
Mais du ciel tombent des anges pour me relever aux heures précises