Invisibles sommes nous… Invisibles nous resterons…

La lettre d’un Maitre Yoda de la précarité
Amis entends-tu…
Entends-tu toi le gouvernant, le ministre, l’élu les cris de la misère ?
Amis entends-tu le silence bruyant de ce gouvernement pour nos frères ?
Ohé, citoyens, ouvriers et paysans, c’est l’alarme.
Ce soir le pauvre connaîtra le faim et les larmes.
Montez de la ville, descendez des collines, camarades !
Sortez de la paille les baguettes, la soupe, les patates.
Ohé, les cuistos, les aidants !
Ohé, citoyen ouvre ta porte camarade !
C’est nous qui faisons la popote pour nos frères.
La faim à leurs trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on zone et nous on meurt, nous on crève…
Ici chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes sur un ami, sort le de la mouise, fais lui une place.
Demain un soleil sèchera nos larmes sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute…
Ami, entends-tu ces cris sourds du pauvre qu’on oublie ?
Ami, entends-tu le vol noir de la faim sur nos plaines ?
J’ai et j’aurais toujours une pensé pour celui ou celle
Qui un soir ne trouvera pas ripaille ni un lit de paille
Inspiré du Chant des Partisans
Patrice Nice Ex SDF …et journaliste indépendant