Une Cybèle si guerrière [Poème|Prose|Poésie]

Cybèle
Courbez l’échine sans attendre mes tendres agneaux
La Déesse des Dieux entre en scène, ce sera un fléau
Une guerre navale avec des galères qui prendront l’eau
Une suite d’attaques qu’essuieront les hommes par le dos
Cette nuit c’est un festival et mon cœur en tremble de joie
Ma douce fée me regarde, m’observe, apprend de moi
Je rougis face à tant d’énergie, mais garde la tête haute
Un baiser serait trop lui demander et serait une grave faute
Je suis très bon archer pour planter une flèche dans son cœur
J’abuserai de viser cette cible de façon royale sans peur
C’est le divin phénomène amoureux que je repère tel un acteur
Une pièce de théâtre dont je suis l’auteur, le scénariste et le moteur
Non, c’est non et oui c’est presque non, quand le loup force les choses
Afin de protéger ma plus belle, j’étêterai les cimes des clones moroses
Prosternez-vous ! Bande de jaloux de gnous ! Vos causes à l’eau de rose
N’atteindrons pas ma Cybèle si belle ; J’éperonnerai vos bâtiments de proses
La bâtiment de guerre refait surface, grâce à un étonnant mois de Mars
Aiguillé, égaillé par la plus célèbre capitaine de mes rêves éparses
Parfois je la contemple; elle me regarde, mon cœur est vorace
Quand je suis triste, elle noie les pistes et efface les traces
Je me sacrifierai pour une nuit en sa présence avec aisance
Le Diable pourrait attendre bien longtemps pour une nuisance
A mon égard, personne hagarde, cauchemars en transes
Mille papillons raisonnes dans mon âme, j’aime son essence
Je l’adore depuis mon cœur d’or qu’elle élève pour l’ascension
Hors de ma prison, sonnent les colombes de rêves en formation
Je suis le prince de ses nuits elle est le fruit de ma passion
Je l’aimerai à jamais, à vie, et au-delà d’un noir tourbillon